[CHECKLIST] Comment s'équiper pour le ski de randonnée ?
[CHECKLIST] Comment s'équiper pour le ski de randonnée ?
S’équiper pour le ski, tu vois à peu près. S’équiper pour la randonnée, aussi. Mais comment s’équiper pour le ski de randonnée ? c’est une autre histoire. Heureusement, ton agence préférée (c’est nous) (Azimut) (coucou) est là pour t’aider à choisir ton matériel de ski de randonnée et profiter au max de nos séjours ski de randonnée.
On va faire simple et on va procéder par secteurs :
Les pieds
ü Des chaussettes chaudes et techniques (fittées pour vraiment suivre la morphologie de ton pied). La grosse chaussette molle en acrylique, c’est non : ça va faire des ampoules. La matière peut être synthétique ou mérinos ; si tu es vraiment frileux (chouchou !), la sous-chaussette en soie peut être une option luxueuse. Conseil de pro : coupe-toi les ongles court. Sinon, tu vas te retrouver avec des ongles de pied d’un joli violet/noir dans le plus pur style gothique.
ü Des chaussures de ski adaptées au ski de rando : elles doivent être plus souples qu’une chaussure de descente, disposer d’un mode « ski » et un mode « marche », d’une semelle Vibram ou équivalente, et pour qu’elles puissent s’adapter à tous les types de fixations, choisis-les avec inserts, afin de pouvoir également utiliser des fixations low-tech (on t’explique plus bas, pas de panique). Est-ce qu’on doit être bien dans des chaussures de ski ? La réponse est oui, mais pas facile de trouver le modèle qui convient à ton pied et à ta pratique. Essayes-en plusieurs en loc avant d’acheter ! Et une fois que tu les achètes, pense à faire thermoformer ton chausson pour encore plus de confort.
Les jambes
ü Un collant thermique en synthétique ou mérinos. Utile pour doubler le pantalon de ski, et confort pour traîner au refuge. Au printemps, tu pourras t’en passer.
ü Un pantalon de ski de rando en membrane respirante et étanche (type Gore-Tex), on insiste, pas doublé ! Tu risques d’avoir trop chaud ; le collant est là pour apporter de la chaleur si nécessaire. Choisis ton pantalon avec des glissières aux cuisses pour pouvoir aérer un peu en montée quand il fait chaud, et au bas des jambes, des renforts de protection contre les coups de crampon ou de carre, des glissières pour ajuster l’ouverture à la taille de tes chaussures, et des guêtres pare-neige pour éviter que la neige ne rentre dans tes chaussures. Bien choisi, ce pantalon pourra te servir également pour de la raquette, de l’alpinisme, voire de la rando un peu engagée. Dernier détail : choisis-le un peu ample avec une poche zippée pour y mettre ton DVA – c’est désormais validé par les experts en sécurité neige-avalanche et ça évite de dégrafer et ragrafer ton DVA à chaque fois que tu enlèves ou remets une couche en haut.
Le buste
ü Un t-shirt thermique (manches longues ou courtes … C’est toi qui vois), en synthétique ou en mérinos.
ü Une polaire – zippée, c’est plus facile à mettre et à enlever. La Polartec offre un bon rapport technicité – chaleur.
ü Une veste en membrane respirante et étanche (type Gore-Tex), pas doublée. Comme pour le pantalon, vérifie la présence de glissières d’aération au niveau des aisselles. La glissière de fermeture centrale doit être facile à utiliser même avec des moufles. La capuche doit être ajustable grâce à un cordon de serrage qui permet de relever la visière. Les poignets doivent être resserrables. Petit plus : la jupe pare-neige à l’intérieur, et un renfort en tissu doux au niveau du menton quand la glissière est fermée jusqu’en haut, pour éviter les irritations.
ü Une doudoune fine à glisser dans le sac à dos, pour un apport de chaleur supplémentaire en cas de pause ou de grand froid.
ü Un DVA, détecteur de victime d’avalanche, que tu peux soit glisser dans une poche sécurisée de ton pantalon, soit porter en bandoulière sous ta couche supérieure (jamais directement à l’air libre : en cas d’avalanche, il risquerait d’être arraché). Toujours allumé en position émission, toujours avec au moins 60% de batterie.
Les mains
ü Des gants fins et techniques pour les éventuelles manips, et pour les montées, quand il fait chaud
ü Des gants ou moufles bien chauds et étanches (type Gore-Tex) pour la descente
ü Des sous-gants en mérinos ou en soie si tu es sensible des extrémités (Raynaud, mon ami…)
La tête
ü De bonnes lunettes de soleil protection 4, bien couvrantes sur les côtés
ü Un masque pour les descentes (protège mieux du vent et des flocons), si possible avec deux écrans – un pour fort ensoleillement, un pour les jours blancs
ü Un bonnet (de préférence assez fin pour se glisser sous ton casque)
ü Un casque de ski (le jour où tu croiseras un mélèze d’un peu près, tu nous remercieras – fonctionne aussi avec un beau bloc enfoui sous la neige)
Dans le sac à dos (airbag si possible)
ü Une pelle et une sonde, compléments indispensables du DVA
ü Une gourde ; éventuellement un thermos, un vrai bonheur de boire un thé chaud quand ça caille !
ü Une petite trousse de premiers secours, avec paracétamol, de quoi soigner une petite plaie, un paquet de mouchoirs…
ü Un stick à lèvres solaire et une crème solaire indice 50 (oublie les protections légères, les 80’s c’est fini)
ü Un couteau
ü Du Duck-Tape pour pouvoir réparer n’importe quoi
ü Des chaufferettes si tu crains des mains
ü De quoi grignoter en cas de coup de pompe
ü Ton téléphone chargé à bloc, et une batterie nomade s’il a tendance à faiblir dans le froid (coucou les Iphones, on parle de vous)
ü Un baudrier : sur certains itinéraires en milieu glaciaire (pour faciliter le secours en cas d’éventuelle chute en crevasse) ou comportant des descentes en rappel
Concernant le sac à dos en lui-même : 35L, avec un système d’attache pour les skis si tu dois les porter sur ton dos (beaucoup moins fatigant que de les porter à la main), si possible doté de la technologie airbag (muni d’une poignée que tu tires en cas d’avalanche, et qui déploie un ballon autour de ta tête et tes cervicales, les protégeant des chocs et te permettant de flotter à la surface de l’avalanche). C’est un peu plus lourd, mais beaucoup plus safe !
Et les skis et les bâtons ?
Ah oui c’est vrai, ce serait ballot de les oublier.
ü Les skis : plus légers que des skis de piste (n’oublie pas que tu vas devoir monter avec), plus larges aussi (pour plus de portance dans la poudreuse), il faut trouver le bon compromis entre poids et portance, selon ton niveau de pratique. En matière de fixations, à plaques (comme les fixations de ski alpin, mais débrayables pour permettre au talon d’être libéré à la montée) ou low-tech (à inserts), ça dépend des religions : sache que les fixations low-tech sont beaucoup plus légères et tout aussi fiables.
ü Les peaux, couteaux et crampons : indispensables pour la montée ! Les peaux se collent sous les semelles des skis pour adhérer à la neige en montée, et les couteaux se rajoutent au dispositif en cas de neige dure qui demande plus d’accroche. Peaux et couteaux doivent être adaptés à votre modèle de ski. Les crampons se placeront sous les chaussures de ski si on doit monter un couloir à pied avec les skis sur le dos.
ü Les bâtons : peu importe, tant qu’ils sont solides et dotés d’une rondelle large pour ne pas s’enfoncer dans la poudreuse.
On sait, ça fait beaucoup de matos. Sache que tu peux louer chez nous une bonne partie de ton équipement de ski de randonnée (on te livre au départ du voyage !), et investir petit à petit. Du bon matériel de ski de randonnée te durera des années !
Est-ce qu’on a des marques à te conseiller pour ton matériel de ski de randonnée ? Absolument : nos partenaires Haglöfs (pour les vêtements), Arva (pour les sacs airbag), Black Crows, Scott et K2 (pour les skis) sont des valeurs sûres. Chez Glisshop, tu peux également te fournir pour te ce qui concerne ton équipement de ski de randonnée de la tête aux pieds, et en plus, on te donne un code promo de 15% de réduction lors de ta commande de voyage chez Azimut !
Voilà, maintenant tu sais tout sur comment s’équiper pour le ski de randonnée ! Ramène ta bonne humeur, on t’attend !
Des skis de randonnée pas trop lourds et équipés de fixations débrayables pour la montée, des peaux de phoque à coller sous les semelles des skis pour la montée, des couteaux en cas de neige dure ; des chaussures de ski de randonnée avec un mode "marche" pour la montée, un détecteur de victimes d'avalanches (DVA), une pelle, une sonde, un sac à dos airbag.
Un système 3 ou 4 couches pour pouvoir s'adapter à l'effort et à la température : sous-vêtements (collant sans pieds et t-shirt manches longues) en synthétique ou mérinos, bonnes chaussettes techniques bien ajustées, pantalon à membrane Gore-Tex ou similaire avec aérations et guêtres pare-neige incorporées, sweat ou veste polaire, veste non doublée à membrane Gore-Tex ou similaire avec capuche et aérations, gants fins + gants ou moufles gore-tex, bonnet et lunettes et/ou masque de catégorie 4.